Comme la maternité, la féminité n’est pas innée. Dans notre société moderne, les représentations de cette dernière sont tellement multiples que l’on peine à en donner une définition précise. Reste que le premier référent nécessaire à la construction de sa féminité est la mère. Un rôle crucial et difficile à endosser, surtout quand on n’a pas réussi soi-même à résoudre ce questionnement avec ses aînées.
VOUS VOULEZ QU’ILS FASSENT DES CONNAISSANCES
Vous leur parlez du monde. Une mère commencera à dire à sa fille qu’une telle s’est mariée avec un tel, qu’elle a bien trouvé un bon parti, qu’il faudrait bien qu’elle ait le même bonheur. Cette mère n’aura que sa fille en tête, c’est-à-dire qu’elle fera tout ce qu’elle pourra pour la faire briller aux yeux du monde… Elle la chargera de vanités, peut-être même jusqu’à faire des dettes. Elle lui apprendra à marcher bien droit, en lui disant qu’elle marche toute courbée, qu’on ne sait à quoi elle ressemble. Cela vous étonne, qu’il y ait des mères si aveugles ? Hélas ! Que le nombre est grand de ces pauvres aveugles qui cherchent la perte de leurs filles ! Une autre fois, les voyant sortir le matin, elles sont plus empressées à vite regarder si elles ont leur bonnet bien droit, le visage et les mains bien propres, que de leur demander si elles ont donné leur cœur au bon Dieu, si elles ont fait leur prière et offert leur journée. De tout cela, elles n’en parlent pas. Une autre fois, elles diront qu’il ne faut pas paraître sauvage, qu’il faut faire bonne grâce à tout le monde, qu’il faut penser à faire des connaissances pour s’établir. Combien de mères disent à leurs enfants :

« Si tu es bien gentille ou si tu fais bien cela, je te laisserai aller à la foire de Montmerle, ou à la vogue ».
C’est-à-dire, si tu fais bien toujours ce que je voudrai, je te traînerai en enfer. O mon Dieu, est-ce bien le langage de parents chrétiens, qui devraient prier jour et nuit pour leurs pauvres enfants ?… Ce qu’il y a encore de plus triste, c’est qu’il y a des enfants qui ne sont nullement portés à sortir. Les parents sont à les prier, à les solliciter, en leur disant :
« Tu restes toujours là. Tu ne trouveras pas à t’établir. L’on ne te saura pas au monde. »
Vous voulez, ma mère, que votre fille fasse des connaissances ? Ne vous inquiétez pas tant, elle en fera bien ! Sans que vous vous tourmentiez si fort. Attendez encore quelque temps, et vous verrez bien qu’elle les a faites…
Vous l’avez poussée la première ; mais ce n’est pas vous qui l’en retirerez. Vous pleurerez peut-être, mais de quoi serviront vos larmes ? De rien…
Combien de femmes sont de bonnes épouses aujourd’hui grâce à leur maman et combien sont « terribles » suites aux enseignements de maman ?
- Il faut certes obéir à sa maman, mais faut-il lui obéir même quand il s’agit de détruire la vie d’une personne ?
- Est ce qu’une mère doit utiliser son enfant pour régler ses comptes à quelqu’un ou forcer la main de son mari ?
- Les conseils que vous donnez à vos filles contribuent t-ils à faire d’elle de femmes de valeur ?
- Ces conseils les aident-ils à devenir de bonnes chefs d’entreprise ou de collègues gentilles ?
- Quel compte rendez-vous à Dieu sur l’éducation que vous donnez aux enfants qu’IL vous a confié ?
- Dieu a dit tu ne tueras point mais cette maman a poussé sa fille à tuer ?
- Quel est le commandement de Dieu que vous poussez vos enfants à désobéir ?
- Que pense le Seigneur de vous en tant que maman ?
- Peut être aujourd’hui c’est le bon moment pour rentrer sur le bon chemin par ce que Dieu est un Dieu de pardon. Éduquons nos enfants selon les voies de Dieu et nous même soyons des exemples pour eux.