Dans le Devoir du Parent, il y a question de Droit du Parent :
Titulaires de l’autorité parentale, le père et la mère utilisent leurs droits et accomplissent leurs devoirs pour décider au lieu et place de leur enfant mineur. Avec un objectif : le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, assurer son éducation et permettre son développement.
LES DEVOIRS DES PARENTS
Je dis que vous devez encore surveiller vos enfants lorsque vous les envoyez à l’école. Alors, éloignés de vous, ils se livrent à tout ce que le démon peut leur inspirer. Si j’osais, je vous dirais qu’ils font toutes sortes de malhonnêtetés, qu’ils passent des moitiés de jour à faire des abominations. Je sais bien que la plupart ne connaissent pas le mal qu’ils font.
Le Parent doit être autoritaire pour discipliner et former son enfant.
En matière d’autorité, les droits des parents, si étendus soient-ils, ne sont pas sans limites. Tout doit être fait dans le respect dû à l’enfant et dans son intérêt.
L’obligation d’entretien
Les parents doivent nourrir leurs enfants et les entretenir à proportion de leurs ressources et des besoins de l’enfant (article 371-2 du Code civil). Cette obligation essentielle s’applique que le père et la mère vivent ensemble ou séparément et qu’ils exercent ou non l’autorité parentale.
Il convient d’assurer aux enfants, dans la limite des moyens financiers du ménage, un niveau de vie suffisant pour permettre leur développement. Il s’agit bien évidemment de les nourrir, mais l’obligation va bien au-delà. Les parents doivent assumer les frais d’études et d’instruction en général, les vacances, une couverture santé… Et ce même après leur majorité.
L’obligation d’entretien se poursuit jusqu’à l’indépendance financière du jeune majeur ou tout au moins jusqu’à la fin de ses études. C’est le plus souvent naturellement que les père et mère accomplissent leur devoir. Mais à l’occasion de leur séparation ce devoir parental fait l’objet de nombreux litiges. Car celui des parents qui n’a pas la garde de l’enfant se voit contraint – sur le fondement de ce devoir d’entretien – de verser une pension alimentaire.
Un devoir de surveillance
Protéger la santé, la sécurité et la moralité d’un mineur implique un devoir de surveillance. Les parents veillent sur leur enfant, en contrôlant ses allées et venues, l’ensemble de ses relations (membres de la famille, mais aussi amis et connaissances), sa correspondance et, plus généralement, l’ensemble de ses communications (courriels, téléphone).
Ainsi, ils peuvent interdire à leur enfant mineur d’entretenir des relations avec certaines personnes s’ils estiment qu’elles ne sont pas conformes à son intérêt. Le devoir de surveillance est lié au droit de garde : il permet de contrôler la vie de l’enfant sous le toit familial mais aussi à l’extérieur.
Le droit des parents dans ce domaine n’est toutefois pas absolu. L’enfant peut revendiquer une certaine autonomie au fur et à mesure qu’il grandit, et il doit être associé aux décisions qui le concernent s’il présente une maturité suffisante.
Mais attendez qu’ils aient la connaissance. Le démon ne manquera pas de les faire ressouvenir de ce qu’ils ont fait dans ce moment, pour leur faire commettre le péché ou de semblables choses. Savez-vous, mes frères et sœurs, ce que votre négligence ou votre ignorance produit ? Le voici. Retenez-le bien ! Une bonne partie des enfants que vous envoyez à l’école font des sacrilèges pour leur première communion. Ils ont contracté des habitudes honteuses, ou ils n’osent pas le dire, ou ils ne se sont pas corrigés. Ensuite, si un prêtre ou un aîné qui ne veut pas les damner les refuse, on lui fera des reproches, en disant :
« C’est parce que c’est le mien… »
Le contrôle des parents, dans l’intérêt de l’enfant
Le contrôle des parents s’exerce ainsi dans l’intérêt de l’enfant et surtout dans le respect de ses propres droits. La Convention internationale des droits de l’enfant du 20 novembre 1989 en fixe un certain nombre.
Dans son article 16, elle indique que « nul enfant ne fera l’objet d’immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes illégales à son honneur et à sa réputation ». La surveillance doit par ailleurs être adaptée à l’âge de l’enfant, à l’évolution des mœurs. Elle est également limitée par le droit de l’enfant à entretenir des relations personnelles avec ses grands-parents.
Si les parents manquent à leur devoir de surveillance et que l’enfant se retrouve en situation de danger, le juge des enfants peut intervenir et ordonner une mesure éducative pour venir en aide au mineur, allant jusqu’au placement de l’enfant. De son côté, le juge aux affaires familiales pourrait retirer l’autorité parentale aux parents.
Scolariser et éduquer
Les parents ont le rôle essentiel d’éduquer leur enfant. Cette mission ne se limite pas à l’inscription dans un établissement scolaire. Elle comprend aussi l’éducation morale, civique, religieuse, sexuelle… L’objectif est de lui apporter toutes les connaissances et l’apprentissage nécessaires pour qu’il puisse vivre en société et acquérir une autonomie suffisante pour le jour où il sera lui-même adulte.
En matière scolaire,
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Au Cameroun, le système éducatif est régi par la loi d’orientation de l’éducation numéro 98/004 du 14 Avril 1998 article 17. Il y figure différents niveaux d’enseignement à savoir :
- l’enseignement maternel;
- l’enseignement primaire;
- l’enseignement post-primaire;
- l’enseignement normal;
- l’enseignement secondaire;
- l’enseignement supérieur
La même loi réaffirme l’option nationale du biculturalisme du Cameroun à travers deux sous-systèmes :
- le sous-système francophone et
- le sous-système anglophone
Les parents doivent ainsi les inscrire à l’école de leur choix à 6 ans au plus tard. Ils gardent toutefois la possibilité de les éduquer à domicile.
L’enseignement maternel
L’âge d’admission à la maternelle est de 4 ans et les études durent 2 ans.
L’école maternelle vise l’éveil des potentialités physiques, socio-affectives et intellectuelles de l’enfant. Elle prépare les enfants à l’entrée à l’école primaire. Même si à ce niveau d’étude, aucun diplôme n’est délivré, il reste cependant que le bulletin de notes est un élément indicatif d’admission à la Section d’Initiation au Langage (SIL) ou alors au Cours Préparatoire Spécial (CPS) pour les plus brillants.
L’enseignement primaire
L’âge requis est de 6 ans. Chaque sous-système est constitué de trois niveaux d’une durée de 2 ans chacun :
Le niveau I : la SIL (Section d’Initiation au Langage) CP (Cours Préparatoire) et dans une certaine mesure le CPS (Cours Préparatoire Spécial)
Le niveau II : Cours Elémentaires I et II
Le niveau III : Cours Moyens I et II.

L’enseignement primaire est fondamental et obligatoire dans la mesure où, pour l’épanouissement de l’individu, il doit « savoir lire, écrire, faire de simples calculs et explorer son environnement… ». Au bout de six années d’études l’obtention du Certificat d’Etude Primaire(CEP) ou du First School Leaving Certificat (FSLC) prépare l’élève soit à une formation professionnelle soit à l’entrée au collège. A côté de l’enseignement public, l’enseignement privé laïc et privé confessionnel occupe une place de choix.
Étude sur les enfants non scolarisés au Cameroun
UNICEF Cameroun
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Inculquer à l’enfant des principes de vie
Enfin, il appartient aux parents d’enseigner aux plus jeunes le respect de la loi, la meilleure illustration passant par l’exemple ! Quant à l’éducation sexuelle, chacun adaptera son discours à l’âge de l’enfant. Elle doit se faire de façon progressive, par des informations appropriées.

En matière d’éducation religieuse, les parents peuvent décider qu’ils n’éduqueront leur enfant dans aucune religion, ou choisir le culte dans lequel il sera élevé. Mais qu’un conflit surgisse entre eux et la situation devient délicate. Le juge lui-même ne s’aventure qu’avec une très grande prudence dans ce domaine.
Dès lors qu’il y a danger pour l’enfant (notamment pratiques sectaires), sa position sera claire. En revanche, si le litige porte sur le choix d’une confession plutôt qu’une autre, le juge recherchera un accord parental. Si cela se révèle impossible, bien souvent il ne tranchera pas.
Les décisions parentales en matière de santé
Dans un autre domaine, les parents décident des soins à donner à leur enfant, des traitements qu’il doit suivre, autorisent son admission à l’hôpital, consentent à une opération… Sauf urgence, aucun acte médical ne peut être pratiqué sur un mineur sans le consentement des titulaires de l’autorité parentale. Les parents doivent néanmoins respecter les obligations imposées par la loi.
Il en va ainsi de certaines vaccinations. Cette mesure de santé publique vise à éviter la propagation des maladies contagieuses répandues chez les enfants. Pour être inscrits dans une collectivité (crèche ou école), les enfants doivent être vaccinés contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite.
Allez, misérables, veillez un peu mieux sur vos enfants, et ils ne seront pas refusés. Oui, je dirai que la plus grande partie de vos enfants ont commencé leur réprobation dans le temps où ils allaient ci et là : sans surveillance ni respect.