Comment Comprendre la Religion dans la Société d’aujourd’hui ?
Tout d’abord, le Pari !
Examinons donc ce point et disons :
Dieu est ou il n’est pas !
Mais, de quel côté pencherons-nous ?
La raison n’y peut rien déterminer : il y a un chaos infini qui nous sépare.
Il se joue un jeu, à l’extrémité de cette distance infinie où il arrivera croix ou pile. Que gagerez-vous ? Par raison vous ne pouvez faire ni l’un ni l’autre ; par raison , vous ne pouvez défendre nul des deux.
Ne blâmez donc pas de fausseté ceux qui ont pris un choix ; car vous n’en savez rien.
Le plus souvent :
- Non, mais je les blâmerai d’avoir fait, non ce choix, mais un choix ; car encore que celui qui prend croix et l’autre soient en pareille faute, ils sont tous deux en faute : << le juste est de ne point parier >> .
- Oui, mais il faut parier. Cela n’est pas volontaire, vous êtes embarqué. Lequel prendrez-vous donc ? Voyons. Puisqu’il faut choisir, voyons ce qui vous intéresse le moins. Vous avez deux choses à prendre : _ le Vrai et _ le Bien ; deux choses à engager : _ votre Raison et votre Béatitude : votre Raison n’est pas plus blessée en choisissant l’un que l’autre puisqu’il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre Béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez vous gagnez tout ; si vous perdez vous ne perdez rien. Gagez donc qu’il est sans hésiter.
- Cela est admirable. Oui, il faut gager ; mais je gage peut-être trop.
- Voyons. Puisqu’il y a pareil hasard de gain et de perte, vous n’aviez qu’à gagner deux vies pour une, vous pouvez encore gager pour vos croyances et votre Foi sur la question. Mais, il y a ici une infinité de vie infiniment heureuse à gagner, un Hazard de gain contre le nombre fini de hasards de perte, et ce que vous jouez est fini. Cela ôte tout parti : pourtant, où est l’infini et où il n’y a pas infinité de hasards de perte contre celui du gain, il n’y a point à balancer, il faut tout donner. Car, il ne sert à rien de dire qu’il est incertain si l’on gagnera et qu’il est certain qu’on hasarde et que l’infinie distance qui est entre certitude de ce que l’on s’expose certainement à l’infini qui est incertain. Cela n’est pas ; aussi tout joueur hasarde de certitude pour gagner avec incertitude ; et néanmoins il hasarde certainement le fini pour gagner incertainement le fini sans pécher contre la Raison….
Constitution de la Société dans l’Eglise .
1°) Notre Rôle dans l’Eglise :
La Vocation par la grâce nous situe au cœur de l’Eglise et nous met entièrement au service de sa mission.
Fidèles aux tâches que le Christ Jésus nous a transmises, nous sommes avant tout évangélisateurs des jeunes, spécialement les plus démunis ; nous prenons un soin particulier des Vocations selon le don de chacun : nous sommes des éducateurs de la Foi dans les milieux populaires, surtout par le moyen de la communication sociale ; nous annonçons l’Évangile aux personnes qui ne se connaissent pas.
Nous contribuons ainsi à édifier l’Eglise comme Corps du Christ afin que, par nous aussi, elle se manifeste au monde comme » Sacrement universel du Salut » .
2°) Notre action dans le monde contemporain :
Notre Vocation nous demande d’être intimement solidaires du monde et de son histoire. Ouverts aux cultures des pays où régions où nous travaillons, nous cherchons à les comprendre et en accueillons les valeurs, pour incarner en elles le message évangélique.
Les besoins des jeunes et des milieux populaires ainsi que la volonté d’agir avec l’Eglise et en son nom, provoquent et orientent notre action pastorale pour l’avènement d’un monde plus juste et plus fraternel dans le Christ.